19/06/2009

Arrivee en Bolivie...un autre monde!

(28/04/09) Apres l´argentine, assez proche de ce que l on connait, la Bolivie nous a mis une petite claque de bien venue histoire de se presenter! A sa decharge, Villazon (ville frontaliere où nous avons debarqué et passé une nuit) n est pas la plus agreable et accueillante des villes. Au contraire, elle est plutot connue pour son caractere hostile!





Comme on vous la dit precedemment, le passage a la frontiere en longeant la ligne de train evoque des images de migrations de populations lors de guerres civiles, catastrophes naturelles ou autres famines, c est un sentiment etrange.








Rien à y faire sauf transiter et attendre son train ou son bus pour une autre destination. Pas grand chose à voir, si ce n est l ambiance folle et tellement vivante des rues (ce que l on retrouvera dans la plupart des villes de Bolivie). Ce sont majoritairement les femmes qui animent les marchés et les etales de rue. Ces femmes (pour la plupart), on les appelle les Cholitas. Leurs cheuveux noirs ébènes sont rassemblés en tresses immenses, elles portent plusieurs jupons sous une jupe tres coloree, des chales et des tuniques egalement teintees de couleurs vives. Lorsqu elles ne vendent pas des jus de fruits frais (orange pressee en direct!), des refrescos à la peche sechee, une etrange mixture blanche qui ne nous a pas convaincu, du pain, des gateaux, du mais grillé et des bananes sechees, des salteñas (sortes d´empanadas à la viande), et tout un tas d´autres choses (ici tout se vend)...elles portent serrés sur les épaules d enormes baluchons en tissu colore typique de la Bolivie avec pleins de truc divers a l interieur. Elles se servent egalement de ce systeme de baluchon pour porter leurs enfants, alors installés sur le coté et non pas plaqués sur le dos comme en Afrique.

Apres negociation (merci Ludo) nous obtenons une chambre à bas prix, puis mangeons sur le marché de nuit, constitué de plusieurs cabanes en bois qui servent plats chauds et sandwichs.



Et là vous devez vous demander, mais pourquoi la claque? disons que de prime abord, les boliviens sont un peu moins accueillants que leurs voisins bresiliens (en meme temps, il est difficile de faire mieux!), un peu plus renfrogné, un coté un peu ours pour resumer. A peine arriver on a pas arrete de se faire arnaquer. Toi, gringos, tu arrives pour acheter des poires: la vendeuse te dit 7 pesos sans les peser. Les autochtones arrivent ensuite et, eux, on leur pese leurs poires et par consequent elles sont bien moins chers que les notres, vous vous en doutez bien! Apres que ce petit scenarios se soit produit 2/3 consecutivement, ca enerve un peu!

On passe le restaurant ou la petite vomi juste a cote de toi ce qu elle vient de manger et vous comprendrez qu on est vite parti des le lendemain avec un super train du far west, qui roule presque aussi lentement qu une locomotive du far west, où il fait tres chaud mais on ne peut pas ouvrir les fenetres car trop de poussiere, nos voisins sont des australiens surfeurs decolores gueulards et on nous diffçuse le dernier James Bond qui saute toutes les 5 min ( James et le film).








Arrivee à Tupiza, vers tard le soir, une nana nous chope à la gare et nous propose une chambre pour pas grand chose, on la suit et on arrive à negocier une chambre avec baño privado pour le meme prix que sans (et avec le cable, sil vous plait!)

1 commentaire:

  1. OURS PYROS8/7/09 11:23

    ALORS LES LOULOUS UN PEU DE MOTIVATIONS ,IL DOIT BIEN Y AVOIR QUELQUES TrUCS SYMPAS ET ORIGINAUX.VOUS NOUS AVEZ TELLEMENT HABITUES A PLUS D EXTASES QU ON RESTE SUR NOTRE FAIM ET PUIS POUR UN COMMERCIAL EXPERIMENTE C EST DE LA RIGOLADE DE NEGOCIER QUELQUES LEGUMES.....

    RépondreSupprimer