16/07/2009

Potosi et les effets de l´altitude!

(05/05/09) On arrive a Potosi a 2h du matin sain et sauf. Le voyage a ete un peu rude. C etait la premiere fois qu on prennait le bus bolivien, on a pas ete decu! D abord, le monsieur qui charge les bagages sur le toit semble super speed, il n arrete pas de gueuler "Potosi, Potosi" et demande a n importe qu elle personne qui passe de lui donner son sac pour le sangler sur le toit. Une fois les baggages donnes, on se rend compte que ce Monsieur a deux enormes boules de feuilles de coca dans la bouche (ce qui lui donne une allure de hamster), on comprend mieux pourquoi il est speed. Mais, le pire c que cet homme aux yeux exorbites est notre chauffeur, du coup on est pas trop rassure.










En plus les bus boliviens, comme on nous l avait dit sont pas super confort, c est le moins qu on puisse dire. C est bien quand tu mesure 1m70 mais au dela t as les genoux dans le siege de la personne devant toi! Fini les semi cama avec tele et champagnes, la on est plutot parti sur une base pate -Tang, et encore!


Revenons en a notre chauffeur qui se met en tete de laisser rentrer tout les gens dans l aller centrale meme s il n y a plus de place. On se dit qu on est grave en surcharge et vu tout ce qu on nous a raconte sur les routes de Bolivie, on est vraiment pas sereins. Heureusement un policier qui passe par la vient faire le menage et demande au gens en trop de sortir ce qu ils font sans opposition (on gagne un peu en serenite). On part en effet mais c etait sans compter sur notre chauffeur magique qui une fois arrive au deuxieme virage s arrete pour relaisser rentrer des gens (on reperd de la serenite). Apres une 30aine de minutes, on se fait nos adieux avec Elsa en se disant qu on a ete ravi de partager ses annes ensembles. Les routes, en effet, elles font pas rire ici. Heureusement le voyage va bien se passer, il faut dire qu on a eu la chance d avoir la pleine lune avec nous et qu elle eclaire bien la route la bougre.



Cette parenthese faite sur les transports boliviens, on a beaucoup apprecié la ville de Potosi si on ne tient pas compte de l altitude et de ses desagrement. A 4100 metre, le coeur s emballe tres vite du fait du manque d oxygene et des que le soleil se couche, il fait un froid de canard ou de lama devrais je dire. Potosi fut le poumon economique de la Bolivie et la plus grande ville du Monde a son age d or, lorsque les espagnols exploiterent les mines d argent du Cerro Rico pour financer leur developpement au 16eme siecle. 80 eglises y furent construites, toutes plus jolies les unes que les autres (on les a pas toutes faites quand meme) J oublie de dire qu en plus d exploiter la mine, ils exploiterent bien evidemment d abord les indigenes et ensuite les esclaves noirs mais qui n etait pas de "bonnes affaires" puisqu ils n etaient pas habitues a l altitude et au rythme de travail de la mine et mouraient 3 à 4 mois apres leur arrivee. (Pour en savoir plus, merci Mel, nous recommendons "les veines ouvertes de l Amerique du Sud" d Eduardo Galeano, un chef d oeuvre qui explique la tourmente capitaliste dans laquelle ont ete pris les differents pays d'Amerique du Sud.)









On a donc pas pu s empecher d aller faire une visite dans le celebre Cerro Rico avec des explication d un ancien mineur tres tres interessantes. Il nous a expliquer les rites, la coca ( qu on a chiqué pour la premiere fois: c est pas terrible au gout mais ca evite que le coeur s emballe trop frequemment), l histoire de la mine et son exploitation actuelle: un bon complement de nos lectures.










On s est egalement baladé dans les petites ruelles tres colores de la ville, on a pu apprecier le marché et ses buñuelos (pates a choux frite dans 10 cms d huile servie pour le petit dejeuner, un regal certes un peu gras.....) mais on ne sait pas trop attardé car le climat y est rude. Apres 3 jours, on a pris nos clics et nos clacs pour rejoindre Sucre.

3 commentaires:

  1. Je vois que ça continue à bien se passer pour vous, je pense qu'à l'heure où je vous écrit, vous êtes en train de bosser comme vous l'aviez prévu... Pas trop dur, j'espère ???
    Pour nous ça roule, le bidon de Galette s'arrondit encore et toujours.
    Gros bécots les cocos et RDV dans un mois. Profitez à fond de vos dernières semaines.
    Les Romalettes

    RépondreSupprimer
  2. Dis-donc c'est une GROSSE GROSSE mine ça !
    vous avez vomi ?

    Bises les potos

    David

    RépondreSupprimer
  3. une reconvertion toute trouvé a ce qu'on voit. T'as le look coco!
    biz

    RépondreSupprimer