21/07/2009

Rurrenabaque, aux portes de l' Amazonie


On vient de rejoindre Rurrenabaque surnomme Rurre, petite ville qui longe le rio Beni et qui se trouve aux portes de l Amazonie. La route pour y parvenir est longue (16h) et perilleuse. On ne s est pas comment font ses boliviens pour arriver a dormir alors qu il y a des ravins de fou a cote du bus et qu il lui arrive parfois de faire des marches arrieres pour laisser passer le camion qui vient en face!!!!!!!

Bref, encore une fois, on est content d etre arrive la sain et sauf!

On trouve la temperature tres clemente bien qu un peu humide mais on ne va pas faire les fines bouches. La ville est tres sympa. Pour rejoindre notre auberge on prend des motos taxi que nos sacs enormes n impressionnent pas du tout. Les rues sont pavees, c est tres sympa. Comme d habitude on rejoint notre auberge pour se decharger, on cherche le marché couvert pour manger et on repere quand meme un pub qui diffusera la finale de Champions League ( et oui on se refait pas)

L auberge est tres sympa, on dirait presque du Gaudi ( j exagere un peu d accord).Superbe mosaique au sol avec une grande piece a hamac pòur le plus grand plaisir d Elsa






Afin d avoir une petite vue d ensemble on se rendra au mirrador dont on peut
apprecier la vue sur la ville et sur les montagnes. En chemin, nous rencontrons
un homme qui vit plus au nord dans la foret amazonienne. Il nous raconte
comment quelques annes en arriere dans sa region et son village sont arrives
des entreprises qui ont investit les terres cultivables et habitables (apres que
le gouvernement est accepte de leur donner ces concessions) bien qu elles appartiennent aux indigenes depuis des millenaires mais pour lesquels ils n ont jamais eu de papiers formels. Il faisait partie de ceux qui ont manifesté a l epoque et donc de ceux qui se sont fait taper sur la gueule par l armee pour avoir simplement reclame ce qui leur revenait de droit! On vous en avait parle lors d une precedente publication: vous pourrez donc remarquer a j uste titre que c est le meme probleme en Amazonie bolivienne.
Si dessous la vue du mirrador.






Apres avoir selectionne tranquillement une agence qui nous semble autant que possible respectueuse de la foret et des animaux, nous voici parti pour 3 jours en foret. On se rend au premier campement dans le parc national Madidi apres avoir rendu visite a des producteurs de sucre de canne. 100 litres de jus de canne pour faire 10L de sucre liquide qui est refroidit en pain de sucre. Le litre se vend environ 10 bolivianos. Sur les photos vous pouvez voir les etapes (de droite a gauche : la presse dans le fond qui est active a force de cheval. On y met la canne a l interieur afin que celle ci y soit pressee puis le monsieur recolte le jus dans le sot qu il verse ensuite dans un recipient porte a ebullition. On enleve les impuretes avec une sorte d ecumoire puis on le verse dans des petits moules qui donne des pins de sucre.







Egalement en photo notre guide qui s approvisionne en orange en grimpant pied nu sur une branche et une des fille de la famille.




Nous gimpons à nouvau dans notre embarcation pour rejoindre les cabañas qui nous serviront de logement pour cette premiere nuit. Cachée derriere la foret, les cabañas en bois possedent un toit en feuilles de mutaku tressees selon la tradition de la communauté tacana.
Plusieurs annees en arriere, les habitants de cette partie de la foret et descendants des indiens tacana se sont battus pour obtenir du gouvernement qu il proclame leurs terres comme faisant partie du parc national protege Madidi. Aidé par un europeen genereux, ils ont eu gain de cause, et ainsi mis en place une activité touristique qui leur permet aujourd hui de subvenir à leurs besoins. De l autre coté de la ville, vivent aussi des descendants des indiens tacana. Cette partie de la foret n est pas reconnue parc national, elle est donc sur le point d etre investie et pillee par les entreprises qui ne connaissent rien à la foret sinon le prix auquel ils l achetent! La plus grosse crainte aujourd hui des indiens est que cette partie soit tellement exploitees, que ca fasse fuire tout les animaux de la region (un bel exemple de la rupture d un ecosysteme) et que ca ait un impact direct sur leur activite touristique. Une usine d extraction au milieu d une foret, c est sur que ca denote!

Les tacana ont leur propre dialect. Avec l arrivee de personnes parlant le quechua, la langue s est un peu transformée. Ainsi, on peut entendre du tacana puro et du tacana metissé issu du melange avec le quechua.

Apres un bon repas, nous partons marcher un peu en foret. Nous sommes 7,le guide son fils, deux anglais et un espagnol tres sympa. Un peu trop nombreux, donc un peu trop bruyant! mais cela ne nous empechera pas de voir des animaux. En silence, en essayant de marcher entre les branches qui craquent nous avancons dans une foret dense et tres vivante! Lorsque l on ecoute la foret, ou plutot lorsque l on sait l ecouter (ce qui est le cas de notre guide qui a grandit ici) on entend des centaines de cris d animaux differents, c est une musique incessante et tres agreable à ecouter. Notre guide imite parfaitement le cris des singes qui lui repondent en echos. Dans l apres midi nous aurons la chance de voir 3 especes de singes, dont les singes lion, les singes araignees aussi furtifs lorsqu ils se jettent d une branche à une autre et les singes capuchino.

What else ? ah oui, on essaye de voir si G.Clooney etait de la partis mais non :-)

Nous verrons egalement des araignees qui sortent à la nuit tombee. C est aussi le cas des tarantules, qui sortent pour manger seulement lorsqu´il fait nuit et rentrent vers 4h30 du mat dans leurs nids. Nous n en avons pas croisé et je pense que c est une bonne chose pour moi car cela m aura evité l attaque cardiaque! La curisosité a été plus forte que la peur, et nous sommes tout de meme allé voir la tarantule de la cuisine de la cabaña, endormie dans son nid, Je n ai vu qun bout de patte mais jai quand meme senti mon estomac se retourner et n ai pu reprimer un cris. Ce qui a evidemment beaucoup amusé les guides, qui ont beaucoup aimé me traquer avec les tarantules durant notre petit sejour.








Le lendemain, la balade sera plus centree sur la flore. Le guide nous montre quelques unes des innombrables plantes et arbres qui vivent dans la foret. Des plantes qui lorsqu on les presse produisent une couleur rouge , d autres jaune ou encore bleu (einture rouge sur le front de ludo) qui sert de repulsif pour les moustiques,entre autres choses. Un abre a caoutchouc,d ou sor un epais liquide blance qu il faut laissr secher pur que cela se transforme en caoutchouc tresresistant, des arbres avec des pates qui se deplacent sur le sol en fonction de leurs besoins, des plantes pour les maux de tete, differents palmiers qui servent à la constuction de mison, d instruments de musiques....des plantes veneneuses, et leurs antidotes ainsi que les remedes aux piqures de serpent,de tarantules ou de fourmis (une espece es particulierement dangeuareuse...les b... qui font`presque la taille d une limace et vous cloue au lit 24h si elles vous piquent!). Nous aurons egalment l occasion de voir des couples de papagai (toujours par 2) rouge et bleu turquoise!










Le soir,nous campons en pleine foret, sous un abris en toile plastique et sur un sol de feuilles de palmiers. Le guide nous prepare une super bouffe que nous mangeons a la bougie en racontant des conneries su les tarantules (ce qui me plait moyen moyen...mais ça les fait tellement rire de me foutre la trouille!). Alcide nous raconte que pour etre guide il faut passer certaines epreuves, une au perou et une ici. Lui a du se rendre du nord de la foret jusqu a l entree du parc madidi (cote rurrenabaque donc la ou nous sommes) (environ 3 semaines à pied). Seul, il se nourrit des aliments trouves dans la foret, se soigne avec la foret,boit avec la foret, et tdoit touver son chemin au milieu d une foret hyper dense ou aucun sentier n existait a l epoque! Lui a mis 17 jours, ce qui est pas mal du tout compte tenu de la difficulté du parcours! Pour nous qui ne connaissons pas la foret, il nous suffit de marcher seul 30 min pour nous perdre...meme avec un sentier! De l interieur de notre moustiquaire nous nous endormons en ecoutant le buit de la foret! tres sympa!
Le lendemain, Alcide me fabrique un porte eau en feuilles de je ne sais quoi...tres pratique mais un peu encombrant et apres que ludo ait repeté 538 (on a compté avec notre ami espagnol Jorfy) j aimerais bien pecher, j aimerais bien pecher, dis Alcide on peut aller pecher???? allez,vas y on fait les fous on va pecher!!!! donc apres avoir fait un lavage de cerveau à ce pauvre Alcide, celui ci s est finalement decidé à lui fabriquer une sorte de canne à peche, et on est parti pecher dans le io pour la plus grande joie de LUdo, qui sautait tellement de partout qu il a finit le c... dans l eau!









Un sejour tres tres instructif, de belles leçons de vie et des rencontres humaines tres fortes! tellement fortes, qu on va leur envoyer des capes de pluie decathlon,qui ont eu un franc succés chez les guides!

2 commentaires:

  1. dit je peux allre voir les tarentules; Allez une tarentule c'est fun. Allez juste une tarentule.
    Allez plus que 2 jours et c'est le retour en tout cas merki pour ces belles aventures et a bientôt pour une séance photo de 24h .
    gros biz

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  2. Et bien non, tu prends la bouteille de lait, tu la decapsules et tu bois....:-)
    Desole ce sera un `peu mon regret mais pas celui d Elsa a vrai dire!
    Tu veras par contre une photo d un petit boa d 1m50 environ dans les mains de notre guide, c est tout bizarrre au touche......Va nous falloir un peu de temps pour triller nos 6000 photos!
    bisou

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